Page:Rosny - La force mystérieuse, 1914.djvu/96

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leur fièvre ; une stupeur détendait son masque fervent.

— Rien ne peut plus sauver les hommes, affirma-t-il.

— C’est probable ! acquiesça Meyral. Les chances de salut sont faibles. Toutefois, elles ne sont pas nulles. Cela dépend de ce que j’appellerais la trajectoire du cataclysme. Car je ne crois pas du tout, grand ami, que ces phénomènes soient durables. Ils passeront !

— Quand ? demanda morosément Langre.

— C’est le nœud du problème. Si l’on supposait que les phases sont régulières et comparables, on pourrait passer à la limite.

— Quelle limite ? J’en vois plusieurs ! Car, enfin, toute la lumière et les rayons infra-rouges vont disparaître, ou bien la destruction s’arrêtera… soit au vert… soit au jaune… à l’orangé… au rouge… Autant de limites !

La limite serait alors la fin de toute radiation et la fin de toute vie supérieure. Je suppose que les mammifères ne résisteraient