Mais si Dieu n’est pas en dehors
de la Nature et si, pour nous faciliter
les moyens de donner une forme verbale
à une idée abstraite, nous imaginons
une chaîne continue dans la
Nature, il n’en résulte pas que Dieu
doive être considéré comme un anneau
quelque peu voisin de celui de
l’homme, bien que l’homme soit sur
notre planète l’être le plus perfectionné.
Le tort est de rapprocher
presque toujours à la légère son anneau
du nôtre. Comme l’a fort bien dit
Carnot, il convient à l’homme de
se contenter d’une situation plus modeste.
Les grandes religions l’ont
compris ; et c’est pour cela que nous
voyons figurer dans le monde extraterrestre
des Bouddhistes toute une
1. Voy. Bulletin de la Société d’Ethnographie, seconde série, 1888 t. II, p. 60.