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Page:Rosny - Le Termite, 1890.djvu/209

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timité du refuge, ces choses plaidèrent en elle pour lui :

— Ah ! pauvre garçon !

Plus près, la figure dans le corsage, il se leva, il la pressa contre lui. Tout en eux s’ébranla, les virtualités de leurs êtres se levèrent dans la fureur et la tendresse de l’étreinte, dans un mariage environné de foudre.

Quand il se leva, vainqueur et humble :

— L’échelle ! fit-il.

Ils se regardèrent, les yeux de l’homme lui transmuant le visage et éteignant le trivial des traits. Elle, dans l’émotion triste de la chute, le conduisit vers la fenêtre, le vit descendre et s’enfoncer dans la nuit.

Sur les chemins boueux, l’échelle jetée, il marcha en triomphe, heureux des assauts du vent et des eaux, riant des paroles confuses, dans la stupeur que la vie fût si romanesque, si détruiseuse de formules.

— C’est que la vie contient tout !… tout !… grommelait-il.