la masse des sujets naturalistes, Les personnages sont tristes, monotones, grisâtres, décrits sans originalité. Je ne nie pas qu’ils ne soient vrais. Ils sont très vrais, au contraire, observés au microscope, mais l’auteur n’a su dégager aucune particularité neuve, aucune manière de vivre qui n’eût été signalée auparavant. Quant à la psychologie, elle ne pénètre point au delà des motifs embryonnaires et se répète continuellement. Un livre, en somme, qui laisse le critique perplexe entre l’indifférence et l’éloge, qui fait rêver, avec une véritable pitié, à l’énorme sommé de talent littéraire accumulée sur la terre gauloise, à ces multitudes de pauvres diables intelligents que l’encombrement des carrières rejette forcément vers l’Art… »
Les mains de Noël tremblaient en déposant les articles sur la table. Il se courbait, avec un frôlement frileux et velouté sur l’épiderme, une dérivation de son corps vers la droite. Puis, il respira dur, recon-