impression de froid et d’une lamentation de Dies iræ :
— Ma pauvre Luce !
Il l’eut contre sa poitrine, odorante, molle, très lasse et pleine de terreurs, songea qu’il n’était plus seul en ce monde, que l’obstacle venait de s’évanouir qui surplombait son amour de paria. Des mois d’été lui apparurent, des jours aux crépuscules interminables, des soirs à l’orée de Channes. Cependant, la peur le traversa de l’incertitude humaine, il se mit à chuchoter, il dissipa ses doutes aux affirmations tendres de la jeune femme.
Il vint une pause où tous deux restèrent immobiles l’un près de l’autre. Luce revoyait mourir l’autre, l’horrible mâchoire contractée d’abord, puis béante aux affres ténébreuses. Servaise ressongeait à sa journée de désespoir et la mêlait, par des moyennes sensationnelles, à l’aventure suivante. Tous deux, selon les lois éternelles, bâtissaient sur la mort. Quelque