Page:Rosny - Les Xipéhuz, 1888.djvu/43

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Or, cette cause ne semble être autre qu’un phénomène de croissance collective et, comme la plupart des choses xipéhuzes, elle est hermétique à l’intelligence de l’homme. Brièvement, voici la loi : les limites de l’action xipéhuze s’élargissent proportionnellement au nombre des individus, c’est-à-dire que dès qu’il y a procréation de nouveaux êtres, il y a aussi extension des frontières ; mais tant que le nombre reste invariable, tout individu est totalement incapable de franchir l’habitat attribué, — par la force des choses (?) — à l’ensemble de la race. Cette règle fait entrevoir une corrélation plus intime entre la masse et l’individu que la corrélation similaire remarquée parmi les hommes et les animaux. On a vu plus tard la réciproque de cette loi, car dès que les Xipéhuz ont commencé à diminuer, leurs frontières se sont proportionnellement rétrécies.

Du phénomène de la procréation même