Page:Rosny - Les Xipéhuz, 1888.djvu/76

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légères barrières portatives dont voici la description sommaire : un châssis long de six, large de deux coudées, relié par des barreaux à un châssis intérieur d’une largeur d’une coudée sur une longueur de cinq. Six hommes (deux porteurs, deux guerriers armés de grosses lances de bois obtuses, deux autres également armés de lances de bois, mais à très fines pointes métalliques, et pourvus, en outre, d’arcs et de flèches) pouvaient y tenir à l’aise, et circuler en forêt, abrités contre le choc immédiat des Xipéhuz. Arrivés à portée de l’ennemi, les guerriers pourvus de lances obtuses devaient frapper, renverser, forcer l’ennemi à se découvrir, et les archers-lanciers devaient viser les étoiles, soit de la lance, soit de l’arc, suivant l’éventualité. Comme la hauteur moyenne des Xipéhuz atteignait un peu au-delà d’une coudée et demie, je disposai les barrières de façon que le châssis extérieur ne dépassât pas, pendant la