Page:Rosny - Les Xipéhuz, 1888.djvu/90

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tient sur le Couchant. Les lions rugissent aux étoiles. Le fleuve erre lentement parmi les saules, et sa voix éternelle raconte le temps qui passe, la mélancolie des choses périssables. Et j’ai enterré mon front dans mes mains, et une plainte est montée de mon cœur. Car, maintenant que les Xipéhuz ont succombé, mon âme les regrette, et je demande à l’Unique quelle Fatalité a voulu que la splendeur de la Vie soit souillée par les ténèbres du Meurtre !


FIN.