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Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/151

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DEUXIÈME PARTIE




I


C’est au matin. Dans le jardin des Flouves la jeunesse du jour erre en lueurs diffuses, en haleines attendrissantes. Encore humide de nuit, le matin tiédit sans hâte, des réseaux de vapeurs diaphanes se raréfient aux cimes des frondaisons, la vie s’offre imbue de miséricorde, d’insinuantes promesses de