Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/169

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voit rien de son propre soi…, rien… rien !

En même temps, il essayait de prévoir immensément de choses, mais tous les calculs de la roulette cérébrale étaient déjoués par eux-mêmes, par la capricieuse dynamique de l’âme qui perpétuellement se rebute d’être logique, se déplace comme un aérostat sur l’atmosphère ingouvernable de la volonté.

— La logique viendra à son heure…, voilà tout…

Il eut cependant envie de reprendre la causerie avec Clotilde, d’en tirer encore un peu de douceur :

— Ah ! dit-il, c’est de tout petits événements qui sont le plus clair du bonheur…, les autres, troubles ou pervers, coûtent tant et donnent si peu… avec tous les regrets de la suite !…