Page:Rosny aîné – Daniel Valgraive, 1891.djvu/184

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l’Occident. Tous les contours du paysage, toutes les trouées des feuillages disaient la même bucolique de repos et de tendre abondance.

Daniel, le vieillard, Clotilde et Hugues se tenaient sur le grand balcon des « Flouves, » mi-silencieux, dans un engourdissement contemplatif. De l’intérieur de la salle à manger des lueurs venaient, dissipaient un peu les ténèbres. Pour réfléchir plus à l’aise, Valgraive se mit à l’écart, derrière les trois autres, et il songeait combien peu de ces lunes nouvelles il verrait encore parmi les astres du Couchant.

Bientôt il tomba dans une préoccupation profonde, où il n’y avait que du Passé, tout Futur ayant l’odeur du Sépulcre. Quand il revint à lui, le vieillard avait disparu, Hugues et Clotilde se