Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/102

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qui me défend de songer à Mary ? Mon amie brillait comme une fleur choisie parmi tout ce luxe ; son attitude et chacun de ses mouvements montraient combien elle y était familière.

À l’ombre des grands arbres, je ne sais quelle finesse héréditaire, quel éclat de caste s’exhalait de sa personne, l’approchait de ces autres et la séparait de moi ! Comment ! j’oserais concevoir, moi, pauvre diable !… Hélas ! c’est que, précisément, je n’ai rien conçu du tout ! N’étais-je pas parfaitement heureux et tranquille, aussi loin d’oser lever un regard sur elle que de penser à commettre un