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Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/117

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Je la pris contre mon cœur, je lui donnai en tremblant le baiser des fiançailles.

Et tout bas je me félicitais d’avoir beaucoup souffert, d’avoir durement gagné l’Éden. Je sentais que chacune de mes joies serait plus vive pour avoir été plus combattue, et que les années de mon amour en prendraient une douceur plus ineffable.