Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/30

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M. Ditchfield. Ce gentleman avait besoin d’un secrétaire qui pût l’aider en des expériences de physique. Je convins à l’emploi, je m’assurai rapidement la confiance de mon maître, et, comme il était généreux autant que riche, ma mère reçut une pension suffisante pour lui assurer le bien-être et presque le luxe.

À mesure que je me familiarisais avec l’étrange personnage, notre mutuelle sympathie croissait. Ce n’est pas que nous eussions des idées semblables : jamais deux êtres ne furent plus divers de croyances. Mais nos caractères s’emboîtaient à la perfection, et mon extrême aptitude au