Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/47

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elle, ses yeux fixés sur les miens.

Son ton me surprit, et plus encore son étrange regard.

— Je l’ai cru, répondis-je.

— Vous vous êtes trompé, dit-elle d’une voix douce et un peu plaintive ; je n’ai peur de rien quand vous êtes présent… je n’ai peur que de vous.

Elle eut un sourire triste, volontaire, magnétique, et alors je vis soudain combien la petite fille était devenue grande.


Je ne m’en inquiétai pas du tout. Quand je me retrouvai