Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/65

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débuter, et je repris mon ton habituel :

— Voilà notre pauvre square tout nu !

— Je vous ai entendu dire que vous l’aimiez ainsi.

— Cela est vrai. Mais je l’aime de toutes les façons ; je l’ai aimé du premier coup d’œil. Il est aussi beau qu’un parc et aussi mystérieux. C’est un jardin de roi.

Elle me jeta un coup d’œil pathétique ; j’eus comme une vision que la jeune âme était aussi un jardin de roi, belle et mystérieuse, et qu’elle souffrait véritablement. Je ne m’attendais pas à cette idée. Mary avait baissé la tête ; ses bras retombèrent avec une