Page:Rosny aîné – La Tentatrice, 1897.djvu/82

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que Big-Ben tout cela demeurera immuable pendant un siècle !

— Il n’y aura vraiment pas moyen de rien faire, — dis-je après un silence ; — aucun coin du ciel ne demeure libre dix minutes !

Comme je disais ces mots, l’attitude de l’enfant m’étonna. Elle se cramponnait à l’appui du belvédère. Ses yeux étaient fixes et agrandis, sa tête penchée sur l’épaule gauche. Soudain, elle poussa un profond soupir, sa bouche s’entr’ouvrit et je la vis chanceler. Je n’eus que le temps de la prendre dans mes bras : elle était évanouie.

Un moment, je demeurai