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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/136

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chevauchée fut proche, il lâcha la bête qui bondit sur la route avec des aboiements impétueux et se précipita vers le cheval. Celui-ci se cabra tandis que le Maori disait d’une voix éclatante :

— Ici, Neptune !

Neptune obéit.

— Faites des excuses ! chuchota Takra.

La haute stature de Guillaume apparut au bord de la route : le jeune homme cria :

— Monsieur, veuillez nous excuser…

Le cavalier arrêta sa bête ; ses prunelles de feu se fixèrent sur l’intrus ; il grommela :

— C’est bien… mais ignorez-vous que cette partie de la forêt n’est pas ouverte aux étrangers ?

— Je ignore, répondit Guillaume.

— Vous le savez maintenant…

— Non pas, monsieur… Seul le propriétaire de la forêt…

— C’est moi.

Takra avait surgi à son tour ; son aspect