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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/210

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gendarmes d’une dizaine de mètres, rejoignait les fugitifs :

— Qu’avez-vous dit ? lui demanda vivement Guillaume… Il avait été promis que la justice ne serait pas informée…

— J’ai seulement dit que nous étions attaqués.

— C’est tout ?

— C’est tout.

Le marquis-duc venait de s’arrêter ; derrière-lui, les sept cavaliers de son escorte s’immobilisèrent…

— Qu’est-ce qui se passe par ici ? demanda la grosse voix du brigadier de gendarmerie, un grison au méplats durs et aux yeux bénévoles, qui arrivait à la hauteur de la route.

— Je ne sais pas, répondit Guillaume… Nous avions quelque raison de croire qu’on nous poursuivait… Il semble que nous nous sommes trompés…

Le brigadier tourna un visage sévère vers Catherine :