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Page:Rosny aîné - Au château des loups rouges, 1929.djvu/68

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— Il en passera bien d’autres ! riposta fiévreusement la vieille servante.

— C’est ce que nous verrons ! Je dois vous avertir que vous allez être enfumées.

Deux hommes avaient retiré leurs vestes, auxquelles ils mirent méthodiquement le feu, et qu’ils introduisirent dans la niche, à l’aide de leurs gourdins. Une âcre odeur se répandit, la fumée commença de suffoquer Denise et Catherine.

— Ne vous obstinez pas ! dit l’homme.

Une sensation intolérable pesa sur la poitrine de Denise ; elle tenta de résister, elle se cramponna aux parois de son refuge ; mais une force invincible la poussait, qui la forçait à sortir…

Catherine l’avait précédée. La hachette au poing, elle se rua dehors, elle se précipita sur le premier adversaire qui se présenta à sa vue. La hachette s’abattit ; un coup de gourdin fit dévier le coup ; deux bras musculeux