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et sur les esprits. Ces idées, souvent ingénieuses, me reposaient des miennes qui sont positives, mais non d’un positif froid, — plutôt colorées, mouvementées, comme le permet d’ailleurs très bien la science contemporaine.

J’ai, du reste, un sentiment aussi profond de la nature et de ses grâces, de la poésie des choses qui entourent l’homme, que j’ai peu de tendance à des rêveries métaphysiques. Mon maître le regrettait parfois, affectueusement :

— Votre nature est mystique, me disait-il, et l’on a peine à concevoir que votre esprit le soit si peu !… Mais la foi luit à ses heures : elle vous viendra si elle vous doit venir.

J’étais donc heureux, et davantage chaque jour ; ma position était assurée,