Page:Rosny aîné - Dans les étoiles, 1919.djvu/63

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de la victoire, une douce et aimante victoire prête à s’épanouir en bonheur.

Elle parla sans détour :

— Je sais ce que vous voulez faire, me dit-elle, je le sais aussi clairement que si je l’avais résolu moi-même. Mais je ne le veux pas !

— Ni votre volonté ni la mienne, répondis-je d’une voix brisée, ne doivent entrer en compte. Au-dessus de vous et de moi, il y a ce qui doit être… Tout le reste serait mal.

— Vous le dites, mais je ne pense pas ainsi. Je ne veux pas vous voir partir… et si vous partiez maintenant, rien ne saurait m’empêcher de vous suivre… et si je ne pouvais vous suivre, rien ne saurait m’empêcher…

Elle n’acheva pas : ce n’était point