Page:Rosny aîné - La Femme disparue, 1927.djvu/151

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

par la stature et la démarche que, de loin, on eût dit des jumeaux. Tous deux prirent le galop : Martial, Michel et Duguay regardaient fuir ces silhouettes avec stupéfaction :

— J’ai vu des affaires ténébreuses, oui, marronna le détective, Mais tout de même !…

— On dirait, remarqua Martial, qu’ils connaissent le passage.

Après un moment, Michel acquiesça :

— Ils le connaissent !

Les deux fugitifs venaient de s’évanouir comme des « téléplasmes ». Mais Martial connaissait, lui, les lieux aussi bien que les ancêtres sauvages. Il n’eût qu’à écarter des broussailles ; la terre s’ouvrit et, Michel ayant allumé des lanternes électriques, chiens et hommes s’élancèrent dans le pays des cavernes…