pierres. Donc Dévorant n’était pas mort ; il avait, incontestablement, trouvé quelque issue.
— Dévorant ! cria Michel, d’une voix éclatante.
Un aboi sourd s’éleva de l’autre côté de la muraille, on entendit une sorte de grattement et le chien surgit des ténèbres. À travers son émotion, le jeune homme sentit une émotion très douce.
— En route, dit-il rudement au drille qui reprenait ses sens.
L’autre, avec une sorte de soupir, se leva et obéit : son âme brutale acceptait les lois de la guerre.
Au dehors, Loup-Garou accueillit l’arrivée de son compagnon par un hurlement de joie.
L’homme avait reconquis ses forces. Il marchait d’un air sombre et sournois sur la terre aride.
Brusquement, Michel cria :
— C’est vous qui avez assassiné le cocher, dans la forêt ?
— Quel cocher ?