Page:Rosny aîné - La Femme disparue, 1927.djvu/226

La bibliothèque libre.
Le texte de cette page a été corrigé et est conforme au fac-similé.

Simone eut le sourire malicieux de la femme. — Est-ce que ça suffit ?

— Ah ! bougonna-t-il, vous me faites monter à l’arbre, mademoiselle.

Tout en parlant, il l’avait suivie ; on discernait l’automobile arrêtée au Clair des Sonneurs.

— Il faudrait que je fusse bien ingrate ! Si jamais cette affreuse affaire s’éclaircissait, c’est bien à vous et à Martial que nous le devrons.

— Est-ce Martial et moi qui avons fait retrouver Mme de Escalante ?

— Sans contredit…

— Ah ! par exemple, je serais curieux de savoir comment !

Ils étaient arrivés au Clair des Sonneurs. Simone donna des ordres au chauffeur et s’installa dans la voiture avec le détective.

— Ce n’est pas bien compliqué, riposta-t-elle. Tout d’abord, vous avez développé en moi un instinct que j’ignorais. Avec un autre que vous, moins ingénieux, moins imaginatif, je n’aurais pas même songé à débrouiller des évé-