Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/122

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Car Cécile avait ses jours de danse où elle s’abandonnait aux vertiges d’une jeune personne qu’indifféraient les préceptes.

— Je vais envoyer l’arpète !  ! proposa Marcelle.

Mlle Carembot n’ayant pas fait d’objection, l’arpète partit à tire-d’aile. Le long de la route, elle ne cessa de s’intéresser aux regards et aux quolibets que lui décochaient les gentlemen de toutes castes. Chez Catherine, elle trouva une fillette, la sœur de l’ouvrière, qui descendait fougueusement l’escalier :

— La rue Michel ! remarqua l’arpète. Je venais justement demander des nouvelles de vot’ sœur.

— Elle est blessée ! répliqua rageusement la petite. Ils disent que ce n’est pas grave, mais j’ai de la méfiance ! Je le saurai tantôt…