Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/162

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sur un jardinet qui jouxtait la route, l’autre sur la cour, la pelouse et le parc.

Une source traversait la pelouse et un gros ruisseau sortait du parc. Une grille défendait la cour où le chien Muffat errait en liberté.

Marcelle s’assura que les volets de fer du rez de chaussée et les portes étaient en ordre.

La nuit tombait. L’étoile Véga, l’Aigle, Cassiopée, Arcturus, allaient paraître et une énorme lune montait à l’Orient…

Les deux femmes dinèrent à la lueur des trois lampes électriques. Un vaste silence s’ébattait sur les campagnes désertées où, de période en période, s’accroissait le domaine des terres incultes…

La petite Louise servait le café, lorsque le chien Muffat se mit à aboyer. Des fermes lointaines, d’autres chiens répondirent, mus par l’instinct atavique qui les