Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/189

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— Vous m’avez déjà dit cela, jeune homme pusillanime. Je crois que si j’aime un jour, ce sera vous que j’aimerai… Mais attendez… Je voudrais encore une condition… Je tiens à vivre avec les miens… Je suis passionnément familiale…

— Mais je ne demande pas mieux ! Jaime les petits… J’aime Manuel… j’ai une affection vive pour Marie… De toute manière, je serais content de vivre avec eux…

— Alors, dit Marcelle attendrie… si je vous aime… peut-être ! Donnez-moi deux saisons encore…