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ÉPILOGUE

C’était heure jaune, aux ombres déjà longues, au soleil grandissant dans la douceur de l’été. Marcelle contemplait le beau jardin, les iris, les glaïeuls, les petites roses écarlates et les grandes roses jaunes, les volubilis voraces et les œillets aux jupes chiffonnées, les mourons rouges, hiératiques, et les pavots sournois, des hêtres, les platanes et les érables…

Les enfants roulaient sur l’herbe avec des cris éperdus ; Marie travaillait à une broderie et l’oncle Maréchal, les sourcils froncés, dressait le jeune Hasdrubal, un