Page:Rosny aîné - La Jeune Aventureuse, 1928.djvu/89

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avec une moue… ça m’étonnerait si ça ne finissait pas par des troubles.

— En parlant, elles mettent les volets, — puis dans l’atelier, à l’arrière, atelier petit mais éclairé par une cour vaste et saine, elles causent. Il le faut. Des factures sont venues qui dépassent les prévisions. Caroline Carembot exige l’ordre et la clarté. Marcelle aussi.

Elles font face, avec la froideur apparente des natures énergiques.

— La situation est nette, dit Caroline. Nous gagnons juste de quoi payer le loyer, les impôts, la part de Mlle Chandenœud, les salaires de Catherine et de Cécile. Pour le capital et nous deux, néant…

— Mademoiselle, interrompit Catherine, alors dix francs, c’est trop.

— Ce n’est pas assez, fait presque rudement Marcelle.

Caroline mordille sa lèvre inférieure.