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Page:Rosny aîné - Le Cœur tendre et cruel, 1924.djvu/59

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Elle le savait maintenant, car elle avait consulté le dictionnaire et le régisseur :

— Vous n’y pensez plus ? ajouta-t-elle.

— Je n’oublie jamais ce que j’ai promis ! dit-il d’un air loyal.

— Oh ! que c’est beau d’être comme ça. Et c’est si bien comme vous !…

Il perdit encore une fois le souffle, parce que le regard de Marie se posait sur lui comme une main,

— Mais, fit-il, après avoir repris haleine. je ne me hâterai point. La hâte est une grande faiblesse ! Je veux que ce soit définitif.

— Définitif ! chuchota Marie avec respect.

— Cependant, fit-il, affectant l’insouciance, je vous ai fait, par jeu, cinq petits vers. Et, naturellement, les premières lettres sont celles de votre prénom.