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Page:Rosny aîné - Le Vertige d’Anaïs, 1927.djvu/207

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LE VERTIGE D’ANAÏS 205


Oh ! ces yeux de désir et d’espérance, la frénésie de ce visage pâle !... Je mis les deux billets dans la petite main tremblante. D’un geste d’enfant et d’avare, elle :es glissa dans son corsage. Et je la cueillis comme un rôdeur cuecille un fruit au bout d’une branche penchante.

N’allez pas la juger d’après une psychologie simpliste. C’était — je l’ai vu par la suite — une très honnête fille, qui ne se serait pas abandonnée en d’autres circonstances pour une fortune. Mais elle ne voulait pas être frustrée de son héritage, comme un athlète ne veut pas perdre son match ou un capitaine sa bataille. Elle se donna dans un cm eiment de victoire.

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