Page:Rosny aîné - Nymphée - Le Lion, 1909.djvu/322

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rai dans un saisissement de joie. Malgré tous les périls qui nous environnaient, cette minute fut prodigieuse.

— Pars, dit-elle.

— Je veux te sauver, murmurai-je.

— C’est impossible maintenant. Attends-moi hors des cavernes. Tous les jours, je sors, surveillée par deux ou trois hommes seulement. Mon oncle, Saïd et toi, pourriez me reprendre ; mais il faudrait des chevaux.

— Et Abd-Allah ? dis-je.

— Je couperai ses liens.

— À partir de demain, fis-je, nous attendrons tous les jours.