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TABUBU

— Non, — dit-elle, — cette maison sera la tienne, mais moi, je suis sainte… je ne suis pas une personne vile !… Il faut d’abord, si tu veux faire de moi ton désir, que tu fasses écrire sur notre acte, par tes enfants, qu’ils ne disputeront pas tes biens à mes enfants ! »

Setna céda encore. Il fit amener ses enfants et il les fit écrire sur l’acte ce que demandait Tabubu. Puis, croyant enfin avoir satisfait la jeune femme :

« Que j’en finisse, maintenant… entrons à l’intérieur, pour que j’accomplisse ce pour quoi je suis venu. »

Mais elle dit :

« Cette maison sera ta maison Mais je suis chaste, je ne suis point une personne humble ! Pour faire enfin avec moi ce que tu désires, il