Page:Rosny aîné - Tabubu, 1894.djvu/30

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tiente. Dans les palais des rois, il y avait toujours une maison des livres gardée par un des premiers fonctionnaires de l’État. C’était en somme une vénération profonde de l’instruction, une confiance religieuse dans l’homme que l’on croyait savant et dans les livres que l’on imaginait contenir le mystère des choses et des êtres, l’art de dominer la nature, de vaincre le mal en cette vie et dans l’autre, de s’élever à une sorte de puissance divine.

Quant aux raffinements du luxe et de la volupté ils furent portés bien loin. L’amour ne fut certes pas aussi élevé que chez les anciens hindous, mais il ne fut pas non plus réguliè-