Page:Rosny aîné - Tabubu, 1894.djvu/38

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pierre d’Éthiopie, très tranchante, le flanc du cadavre vers la partie des îles, et retirent complètement les entrailles du ventre. Ils nettoient avec soin la cavité du corps, la lavant avec du vin de palmier et l’essuyant avec des aromates broyés. Ils l’emplissent alors d’une myrrhe très pure et fine, de cannelle, et de maints autres parfums, mais point d’encens, dont ils rejettent l’emploi. Ils recousent enfin la peau par derrière.

« Ces opérations accomplies, ils mettent le corps, pour le dessécher entièrement, dans une saumure de Natrum[1], dont ils le tiennent recouvert entièrement pendant soixante-dix jours : il n’est pas admis de l’y laisser séjourner plus longuement.

  1. Carbonate de soude cristallisé.