Au plus offrant.
Mais pourquoi cet argent ?
Pour faire la débauche !
Et vous passez pour mon bras droit !
Doit ignorer ce que votre droite reçoit.
Des bonbons ! des parfums ! Oh !
J’ai de l’argent : bonbons, parfums. Je les adore
Je suis un vieil enfant faisandé.
Fanfaron du mépris de soi-même !…
(Brusquement.)
Et Fanny ?
Elssler ?… Ne m’aime pas. Oh ! je n’ai pas fini
D’être grotesque.
Montrant un portrait du duc de Reichstadt.
C’est le duc dont elle est folle.
Je suis un paravent qui souffre, — et se console
En songeant qu’après tout, il vaut mieux, pour l’État,
Que le duc soit distrait. Je fais donc le bêta :
J’escorte la danseuse en ville, à la campagne.
Elle veut que ce soir, ici, je l’accompagne
Pour surprendre le duc.
Vous me scandalisez !
Ce soir la mère sort. Il y a bal.
(Il lui tend une lettre prise dans son portefeuille.)
Lisez.