Pourquoi ?
(Il l’embrasse et se sauve.)
… dans ce décor de ruines !
Tout est incertitude et tout est trémolo,
La musique, nos cœurs, le clair de lune, et l’eau !
(Metternich, en habit de cour sous un grand domino noir, entre avec l’attaché militaire français qui est aussi en habit et domino ; il lui explique la fête avec condescendance.)
Donc, Monsieur l’attaché d’ambassade de France,
Ici de la pénombre et du demi-silence…
(Il désigne le fond à gauche.)
Et, dans la lumière et dans du bruit, là-bas,
Le bal…
Oh ! c’est vraiment…
(Montrant la droite.)
Par là…
Quoi ! vous daignez être mon cicerone ?
Mon cher, je suis moins fier du Congrès de Vérone
Que d’avoir réussi ce bal dans ces jardins,
Et d’avoir mélangé tous ces parfums mondains
À cette âpre senteur nocturne et forestière !
— Donc, par là, la sortie. Au fond, le vestiaire,
De sorte qu’en partant, tout de suite, on pourra
Reprendre sa roulière, ou bien sa witchoura.
(Montrant la porte de gauche.)
Enfin, dans un salon de boulingrin bleuâtre,
Là, près de la Fontaine aux Amours, le théâtre,