Ils vont, — coiffés d’un vieux vigogne
Dont la plume cache les trous ! —
Œil d’aigle, jambe de cigogne,
Moustache de chat, dents de loups !
Perce-Bedaine et Casse-Trogne
Sont leurs sobriquets les plus doux ;
De gloire, leur âme est ivrogne !
Perce-Bedaine et Casse-Trogne,
Dans tous les endroits où l’on cogne
Ils se donnent des rendez-vous…
Perce-Bedaine et Casse-Trogne
Sont leurs sobriquets les plus doux !
Voici les cadets de Gascogne
Qui font cocus tous les jaloux !
Ô femme, adorable carogne,
Voici les cadets de Gascogne !
Que le vieil époux se renfrogne :
Sonnez, clairons ! chantez, coucous !
Voici les cadets de Gascogne
Qui font cocus tous les jaloux !
Un poète est un luxe, aujourd’hui, qu’on se donne.
— Voulez-vous être à moi ?
Votre verve amusa mon oncle Richelieu,
Hier. Je veux vous servir auprès de lui.
Vous avez bien rimé cinq actes, j’imagine ?
Tu vas faire jouer, mon cher, ton Agrippine !