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Page:Rostand - Le Cantique de l’aile, 1922.djvu/66

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À KRÜGER

0h ! quand tu débarquas dans ma ville natale, Vaincu qu’on reçoit en vainqueur, Il me sembla, Vieillard, et je devins tout pâle, Que tu débarquais dans mon cœur !

On n’a jamais rien vu de tel que ce voyage ! Et la trirème au col sculpté Qui, jadis, vint toucher à ce même rivage Pour nous apporter la Beauté,

N’eut pas les flancs plus lourds de future légende, N’eut pas plus de saine grandeur Que ce petit canot d’un vaisseau de Hollande Qui nous apporte le Malheur !