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Page:Rostand - Les Musardises, 1911.djvu/72

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                             XI 
                 OÙ L'ON RETROUVE PIF-LUISANT 

Il bouquinait un vieux Hugo de chez Hetzel Au seuil d’une taverne. Étant de cette race Qui déjeune d’un bock et dîne d’un bretzel, II m’apparut bien maigre à cette humble terrasse.

Alors, je l’emmenai dans le soir. Il parlait. Le profond Luxembourg nous ouvrit ses quinconces. Je crois l’entendre encor dans le soir violet Maudire l’esthétisme et les Muses absconses.

Je crois le voir encor s’arrêter. — « Mille dious! » Dit-il au promeneur surpris qu’on l’interpelle, « Notre premier devoir est de chanter pour tous ! « Foin d’un art compliqué pour petite chapelle !