Page:Rostand - Les Romanesques, Charpentier et Fasquelle, 1911.djvu/101

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Sylvette, impatientée.

Ah !

Percinet

Ah !Ne laisse-t-il pas, dans un vent toujours frais,
Ce balcon toujours blanc, trembler sans fin, auprès
D’un grenadier jamais défleuri, son échelle
Inusable, que dore une aurore immortelle ?

Sylvette.

Oh !

Percinet, de plus en plus lyrique.

Oh !L’éternel duo fait l’éternel décor !
C’est pourquoi, démoli, le mur se dresse encor,
Sur lequel a poussé, folle pariétaire,
Notre amour merveilleuse…

Sylvette, à part.

Notre amour merveilleuse…Il ne va pas se taire !

Percinet, avec un sourire plein de promesses.

Mais le vœu fut par vous tout à l’heure exprimé
De voir sur notre histoire un poème rimé…
Donc, ce poème…