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Page:Rostand - Les Romanesques, Charpentier et Fasquelle, 1911.djvu/17

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Mon père, me montrant le parc de votre père,
Me dit : « Ma chère enfant, tu vois là le repaire
De mon vieil ennemi mortel, de Bergamin.
De ce gueux, de son fils, détourne ton chemin ;
Promets-moi bien, sinon, vois-tu, je te renie,
D’être, pour ces gens-là, toujours, une ennemie,
Car, de tous temps, les leurs ont exécré les tiens ! »
J’ai promis… Vous voyez, Monsieur, comme je tiens.

Percinet

Et n’ai-je pas promis à mon père, de même,
De vous haïr toujours, Sylvette ? — et je vous aime !

Sylvette

Sainte Vierge !

Percinet

Sainte Vierge !Et je t’aime, enfant !

Sylvette

Sainte Vierge ! Et je t’aime, enfant !C’est un péché !

Percinet

Un gros… que voulez-vous ? Plus on est empêché