Page:Rostand - Les Romanesques, Charpentier et Fasquelle, 1911.djvu/20

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Sylvette.

Un jour, là, près du mur, je ramassais des noix,
Par hasard…

Percinet

Par hasard…Par hasard, là, je lisais Shakespeare ;
Et — pour unir deux cœurs vois comme tout conspire…

Sylvette.

Le vent fit envoler, psst !… chez vous, mon ruban !

Percinet

Pour le rendre, aussitôt, je grimpai sur le banc…

Sylvette, grimpant.

Je grimpai sur le banc…

Percinet

Je grimpai sur le banc…Et depuis lors, petite,
Chaque jour je t’attends, et chaque jour plus vite
Bat mon cœur lorsqu’enfin monte, signal béni !
Là, derrière le mur, ton doux rire de nid,