Page:Rostand - Les Romanesques, Charpentier et Fasquelle, 1911.djvu/24

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Percinet

M’offrir d’être duchesse…Alors, tu réponds : « Non ! »

Sylvette.

Il se fâche : un beau soir, dans quelque sombre allée
Du parc, où pour rêver à toi je suis allée,
On m’enlève !… Je crie !…

Percinet

On m’enlève !… Je crie !…Et je ne tarde point
À surgir près de toi ; je mets la dague au poing,
Me bats comme un lion, pourfends…

Sylvette.

Me bats comme un lion, pourfendsTrois ou quatre hommes.
Mon père accourt, te prend dans ses bras ; tu te nommes ;
Alors, il s’attendrit, me donne à mon sauveur,
Et ton père consent, tout fier de ta valeur !

Percinet

Et nous vivons longtemps et très heureux ensemble !