Page:Rostand - Les Romanesques, Charpentier et Fasquelle, 1911.djvu/70

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Bergamin, arrosant les arbustes avec un énorme arrosoir.

Ouf !… On leur donne d’eau juste le nécessaire !
Ce qui leur fait du bien, c’est ce superflu-là !

À un arbre.

Hein, mon vieux, tu mourais de soif ?… Tiens, en voilà,
De l’eau… tiens, en voilà ! Moi, j’aime ça, les arbres.

Posant son arrosoir, et regardant autour de lui avec satisfaction.

Oui, mon parc a gagné… Très jolis, ces faux marbres
Très, très…

Apercevant Pasquinot.

Très, très..Bonjour.

Pas de réponse.

Très, très.. Bonjour.Bonjour ! !

Pas de réponse.

Très, très.. Bonjour. Bonjour ! !Bonjour ! !!

Pasquinot lève la tête.

Très, très.. Bonjour. Bonjour ! ! Bonjour ! !!Eh bien, j’attends ?

Pasquinot.

Oh ! mon ami, mais nous nous voyons tout le temps !