Page:Rostand - Un soir à Hernani, 1902.djvu/15

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Le paysan, toujours immobile, s’étonne ;
Sa gravité, devant mon trouble, l’abandonne ;
Il regarde ce fou qui tremble et s’attendrit
Quand on lui dit le nom d’un village ; il sourit
De tous les petits plis de son visage glabre ;
Puis, se renveloppant de tristesse cantabre,
Droit sur sa bique blanche au vieux ventre jauni,
Disparaît au tournant du chemin.


Hernani !…