Les paroles que l’on croit ne sont pas les bonnes ; les paroles bonnes ne sont pas crues. Ce qui est bien n’est pas retenu ; on retient ce qui n’est pas bien. La science ne se transmet pas ; on transmet ce qui n’est pas la science.
Lorsqu’on a mal fait, il faut mieux faire ; lorsqu’on a perdu un bien, il faut travailler pour en acquérir un autre ; lorsqu’on a provoqué une souffrance, il faut l’endurer sans se plaindre ; mais il ne faut jamais rien regretter. Ce qui est fait est fait, et ce qu’on a perdu on a eu le bonheur de le posséder.
Mieux vaut un morceau de pain sec et la paix, qu’une maison pleine de viandes… et des querelles.
L’homme heureux c’est celui qui se donne à lui-même une bonne destinée ; et une bonne destinée ce sont de bonnes dispositions, de bonnes actions, de bonnes tendances.
Lorsqu’on a pénétré et approfondi les principes des actions, les connaissances morales parviennent à leur dernier degré de perfection. Les connaissances morales étant parvenues à leur dernier degré de perfection, les intentions sont ensuite rendues pures et sincères. Les intentions étant rendues pures et sincères, l’âme se pénè-