affections de l’âme se retirent en présence de celui qui les a quittées.
Vouloir le bien avec violence, c’est vouloir le mal ; car la violence produit le désordre, et le désordre le mal.
Ce n’est ni par les pleurs ni par les regrets que se gagne la paix du cœur.
Le plus mortel péché, ce serait l’orgueilleuse conscience d’être sans péché. Voilà la mort. Le cœur qui a conscience d’être ainsi est divorcé d’avec la sincérité, l’humilité et le fait : est mort. Il est « pur » comme le sable sec et mort est pur.
Le cœur du sage rend sa bouche sensée et sur ses lèvres accroît la science.
Lorsque l’homme éprouve un sentiment de bien-être physique en présence du bon et du vrai, tandis que le mal, le faux et l’impur, même sous leur forme la plus séduisante, provoquent en lui une dépression et un malaise physique également, c’est alors seulement qu’il est parvenu à la conformation normale de tout son être. Jusque-là, fût-il même nourri des meilleurs principes, le mal n’a pas perdu toute influence sur lui.