Page:Rougier - La Voix de la sagesse, 1909.djvu/76

La bibliothèque libre.
Cette page a été validée par deux contributeurs.

cas, de toi comme il faut, et il te placera en une certaine place parmi ses coopérateurs et collaborateurs.

XIII

Toutes choses sont liées entre elles, et leur enchaînement est saint, et presque aucune n’est étrangère à l’autre. Car il y a un seul Monde formé de tout, un seul Dieu répandu partout, une seule Substance, une seule Loi, un seul Esprit commun à tous les êtres intelligents, une seule Vérité.

XIV

Tout ce qui arrive à chacun est utile au Tout.

XV

Le progrès est le mouvement universel des êtres qui, incessamment épanchés de Dieu, remontent sans cesse à Dieu sans jamais pouvoir l’atteindre. C’est un perpétuel avènement d’une vie inférieure à une vie supérieure, le lien du fini avec l’infini.

XVI

Tout ce qui est élevé n’est pas saint ; tout ce qui est désirable n’est pas pur ; tout ce qui est doux n’est pas bienfaisant ; tout ce qui nous est cher n’est pas agréable à Dieu.

XVII

L’homme regarde à ce qui frappe les yeux, mais l’Éternel regarde au cœur.